Accidents cardiaques : pour votre santé, faites du sport – mais pas n’importe comment

Les bénéfices de l’activité physique pour prévenir la survenue des maladies cardiovasculaires ont été depuis longtemps validés scientifiquement, et font l’objet de recommandations fiables. La Fédération française de cardiologie rappelle notamment que «30 à 45 minutes d’activité physique modérée par jour (marche d’un bon pas par exemple) réduisent le risque d’accident cardiovasculaire de 30 % en moyenne».

Mais attention à ne pas vouloir trop en faire, en particulier après un long arrêt. En effet, pratiquer un exercice sportif intense sans précaution peut déclencher un infarctus du myocarde ou un arrêt cardiaque. Il a même été démontré que parmi les facteurs déclencheurs d’infarctus, l’exercice vigoureux était l’un des plus puissants (25).

Pas de panique toutefois : non seulement ce type d’accident est en proportion très rare, mais de plus, la majorité d’entre eux surviennent chez des personnes habituellement peu actives, ou sédentaires, au cours d’une activité physique inhabituelle. Le respect de quelques règles et la pratique d’une activité physique adaptée permet donc d’en limiter le risque de survenue.

Qui est concerné ? Quels sont les signes qui doivent alerter ? Quelles bonnes pratiques observer pour limiter les risques ? Voici les réponses données par la science.

Quels sports (et quels sportifs) sont concernés ?

La forte médiatisation des évènements cardiaques survenant chez les athlètes de compétition, comme celui qui a frappé le footballeur danois Christian Eriksen lors de l’Euro 2020, ne reflète pas l’ampleur de ces accidents. La grande majorité d’entre eux survient en effet le plus souvent chez les participants aux sports de loisir, dont les effectifs sont beaucoup plus importants. Ainsi, parmi tous les cas de mort subite liés au sport, il a été estimé que seuls 6 % se produisent lors de sport de compétition, contre 94 % au cours des activités sportives de loisir.

Selon la classification…

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Auteur: Miwakan Isabelle Macoucou Kouame, Doctorat Médecine, pathologie cardiorespiratoire vasculaire, Université de Bourgogne – UBFC