Accueillir l'intensité !

L’an dernier les rencontres Antisociales ont été un succès et ça nous a donné envie de retenter l’aventure. Cette année, on ose décliner les rencontres autour de cette ambition, de cet idéal, de cette folie :

Accueillir l’intensité.

L’accueillir en soi : la reconnaître, lui faire de la place, la dompter, la domestiquer, la bichonner, la chérir, la flatter, la partager…

Mais aussi accueillir l’intensité quand c’est l’autre qui la trimballe, qu’elle nous incommode ou nous secoue, parce qu’elle prend des formes inhabituelles, peu familières, qu’elle n’arrive pas au moment opportun, qu’elle ne s’apaise pas assez vite, qu’elle crame tout sur son passage, et qu’il nous faut trouver comment ne pas la rejeter, comment la tolérer, comment cohabiter avec elle, et à quelles conditions.

Alors oui, accueillir l’intensité, ça parle de la colère, de la violence, du délire, des substances psychoactives, des envies de mort ou de jouissance ; des rapports au monde différents, aigus, hypersensibles ; d’explosion, d’incendie, de transgression, d’arrachements, de foudre, de magie ;

Mais aussi de câlins, d’apaisement, de tendresse, de faire face ensemble, de se lover, de garder vivace la flamme qui nous maintient vivant.

On va donc faire ça pendant 3 jours, parler de comment on fait face, comment on avance, coûte que coûte, en tentant tant bien que mal de prendre soin et de nous et de celles et ceux qui sont à nos côtés. Parler de comment on bricole pour l’accueillir cette intensité, comment on va la chercher par moment et comment on fait quand on s’en passerait bien mais qu’elle est là, quasi indéboulonnable.

On vous a concocté un programme qui alternera entre projections, lecture de BD, ateliers d’exploration intérieure ou collective, discussions, construction de fanzine, remplissage de brochure, concert de noise, pièce de théâtre, écoute sonore et bien d’autres choses encore…

Et tout ça…