Acrimed sur les ondes : c'est parti !

Coupons court au suspense : Radio France ne nous a fait aucune proposition ! De toute évidence, Vincent Bolloré ne compte pas non plus nous intégrer dans les rangs CNewisés de la nouvelle rédaction d’Europe 1. Nous ne déboulonnerons pas Yves Calvi de sa matinale sur RTL, ni ne côtoierons Manuel Valls sur RMC, où il occupera un fauteuil dès la rentrée… Nous débarquons – évidemment – sur les ondes d’une radio libre : Radio Cause Commune !

Dimanche 11 juillet, et chaque mois à partir de septembre, Acrimed animera une émission à l’antenne de Radio Cause Commune : 93.1 à Paris / Île-de-France et en ligne partout ailleurs.

Une heure (ou plus…) de critique des médias, que nous partagerons entre chroniques de notre cru et grands entretiens en compagnie de journalistes, de sociologues des médias, de militants, de chercheuses et de chercheurs. Objectif : comprendre et contester l’ordre médiatique dominant, faire entendre des voix critiques dans un débat public qui en est fort dépourvu. Vous pourrez également retrouver tout ou partie de l’émission sur Spectre, plateforme de podcasts critiques !

Acrimed portera désormais (un peu) sur les ondes le combat qu’elle mène depuis 1996 : une critique indépendante, intransigeante et radicale des médias dominants, qui dénonce et documente leur concentration aux mains d’industriels milliardaires et ses effets, la marchandisation de l’information et de la culture, l’anémie du pluralisme et du débat politique, l’emprise des sondages (et des instituts qui en font commerce), les pratiques des journalistes et des professionnels du commentaire, et l’implication des entreprises médiatiques dans la contre-révolution néolibérale.

Si les émissions « média » – faites par et pour les médias dominants – sont aujourd’hui nombreuses, elles sont inoffensives – quand elles ne sont pas purement (auto-)promotionnelles. Au moment où l’affermissement d’un « pôle » médiatique d’extrême droite semble devoir entraîner l’ensemble du paysage sur une pente préoccupante, nous revendiquons la nécessité d’une critique radicale, et l’urgence d’un mot d’ordre : (re)faire de la question des médias une question politique essentielle.

L’élection présidentielle de 2022 approche, et avec elle s’intensifient les pires défauts d’un journalisme qui n’a de « politique » que le nom, obnubilé par la tambouille politicienne aux dépens des débats de fond, asservi aux logiques sondagières, fasciné par la…

La suite est à lire sur: www.acrimed.org
Auteur: Acrimed Acrimed