Une trentaine de militant·es d’Extinction Rébellion Montpellier ont mené une action anti-pub au Corum, afin de sensibiliser le grand public et mettre de l’art dans les rues.
« On se réapproprie l’espace public. La rue nous appartient. On ne veut pas de la pub, on veut de la poésie ». Ce mardi 20 octobre, à 19 heures, une bonne trentaine de militant·es d’Extinction Rébellion se retrouvent aux arrêts de tram du Corum, pour remplacer les nombreuses publicités par des œuvres réalisées lors d’un atelier « artiviste ». Appels à la réflexion, messages poétiques… Le but, explique Marie, militante sétoise qui vient « dès [qu’elle] peut » depuis un an, est de « provoquer un espace d’ouverture, montrer que la parole appartient au peuple, à tout le monde ».
Rien ne sort de l’ordinaire sur les quais, à part peut-être un petit groupe de quatre personnes aux masques siglés du logo d’XR. Puis, deux personnages vêtus de rouge, maquillés et masqués, font leur apparition. C’est ce qui marque le début de l’action. Les militant·es sortent de leur anonymat, brandissant leurs drapeaux jaunes ou verts, pendant que d’autres se ruent sur les panneaux publicitaires. Il leur faudra 20 minutes pour ouvrir les panneaux et remplacer toutes les affiches.
Une action « grand public » bien accueillie
« Pour moi, c’était important de participer à cette action, déclare Anthony, pour qui il s’agit de la première action sous la bannière Extinction Rébellion. J’avais déjà participé à des marches pour le climat, mais jamais à des actions de désobéissance civile. Le confinement a été un déclic, je me suis dit que je ne pouvais plus ne rien faire, qu’il fallait que passe à l’action. » Anthony fait partie de l’équipe des « teneur·ses de drapeaux » : il met en évidence le symbole du groupe pendant que d’autres s’occupent du remplacement des affiches. Et il n’est pas le seul à œuvrer à…
Auteur: La Mule
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