[Action] Attac déploie une banderole géante dénonçant les profiteurs de la crise sur le siège de LVMH !

Avec la fin à venir du « quoi qu’il en coûte », sous prétexte de rééquilibrer les finances publiques, le gouvernement prépare un grand chantier de casse sociale avec la réforme de l’assurance chômage et le report de l’âge légal de départ à la retraite de 2 ans.

Pourtant la crise n’a pas été dure pour tout le monde : la richesse des milliardaires français a augmenté de 68% depuis 2020. Au 1er juin 2021, ceux-ci totalisent 492 milliards d’euros de patrimoine, soit près d’un cinquième du produit intérieur brut français.

En tête de gondole, Bernard Arnault, première fortune de France, a vu ses avoirs personnels augmenter de 62 milliards d’euros, ce qui représente bien plus que les dépenses des hôpitaux publics pour les salaires de ses 960 000 personnels soignants. Épinglé dans plusieurs scandales d’évasion fiscale, l’un des plus récents étant « OpenLux », il a été prouvé qu’il possédait personnellement 31 sociétés offshore au Luxembourg et que LVMH en détenait 24.

« Le monde s’émerveille devant l’inauguration de la Samaritaine, nouvelle vitrine de luxe du groupe LVMH, pendant que les premiers et premières de corvée attendent toujours que leurs professions et salaires soient revalorisés, que le système hospitalier et son personnel sont asphyxiés, que les petites entreprises souffrent, que les pauvres s’appauvrissent et les précaires se précarisent » déclare Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac.

Malgré la crise, les entreprises du CAC 40 ont versé 51 milliards d’euros à leurs actionnaires, soit une augmentation de 22 % des dividendes en 2020 ; elles battent des records de valorisation boursière et s’apprêtent une nouvelle fois à verser des dividendes massifs alors qu’elles profitent toujours d’un soutien inconditionnel des pouvoirs publics. C’est le cas du groupe LVMH qui a bénéficié du chômage partiel, de la baisse des impôts de production et du rachat d’actifs par la Banque centrale européenne, tout en versant 3 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires.

« Il est inconcevable de vouloir faire payer la crise aux plus fragiles, pendant que les grandes entreprises versent des dividendes records, et que les milliardaires s’enrichissent à un rythme insensé » précise Raphael Pradeau, porte-parole d’Attac.

Attac propose deux taxes exceptionnelles : une sur le patrimoine des 1 % les plus riches et une sur le bénéfice exceptionnel réalisé par les multinationales pendant la crise. Ces mesures permettraient notamment de…

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Auteur: Attac France