Avec Carrefour, je colonise !
RDV samedi 17 février à 10h30 derrière Conforama, jardin des Vikings, à Rennes
Cela fait plus d’une centaine de jours que l’armée israélienne bombarde sans relâche le territoire le plus densément peuplé du monde dans lequel est enfermé depuis quinze ans deux millions de palestinien.nes, dont une moitié de mineur.es. Le bilan est accablant. Près de 30 000 mort.es, en premier lieu des femmes et des enfants. Des dizaines de milliers de blessé.es graves : 10 enfants perdent au moins une jambe, chaque jour, depuis le début des bombardements1. 109 journalistes assassiné.es. 109 journalistes palestinien.nes, puisque les autres n’ont pas accès à la bande de Gaza en raison du blocus israélien. 100 employé.es de l’ONU tués par les bombes.
Aucune règle ne semble restreindre l’armée coloniale israélienne qui rase toutes les habitations, réduit en cendres hôpitaux, écoles et universités, bombarde les représentations diplomatiques et empêche l’aide humanitaire de circuler. Pendant ce temps les exactions des colons israéliens se multiplient en Cisjordanie, toujours en violation du droit international, et avec l’appui du gouvernement israélien que rien ne semble pouvoir arrêter. Ce sentiment d’impunité est rendu possible par le soutien complice des États occidentaux et de leurs entreprises. Nous ne pouvons nous résoudre à assister à un génocide en live stream.
Si les manifestations de soutien au peuple palestinien, qui lutte pour sa terre et sa libération depuis plus de 70 ans, ont été un succès, malgré les tentatives d’interdiction du gouvernement, il est temps d’élargir le mouvement, pour forcer un cessez-le-feu et refuser une normalisation du massacre. Comme en Afrique du Sud autrefois, l’arme du boycott économique semble être la plus efficace parmi celles à notre disposition.
Dans cette optique, Carrefour est une première cible logique. Citée par la campagne BDS2 à…
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