Du côté des journalistes, des éditocrates et de leurs œuvres
– Des journalistes de nouveau empêchés de travailler – C’est désormais une habitude : la police et la gendarmerie entravent le journalisme. Nouvel exemple, raconté par Le Parisien : le 30 décembre 2020, au moins deux journalistes, Louis Witter et Simon Hamy, ont « été « empêchés » par la préfecture d’accéder à des évacuations de camps de migrants sur le littoral du Nord et du Pas-de-Calais. » Toujours selon Le Parisien, les deux journalistes ont « déposé un recours en « référé-liberté » devant le tribunal administratif de Lille. Ils dénoncent une « entrave » à la liberté d’informer. » Autre lieu, même sentence : à Paris, le 13 décembre 2020, au cours de la « Marche des libertés », plusieurs journalistes ont aussi été victimes d’entraves policières. Selon des témoignages publiés sur Twitter (voir ici et là), c’est le cas de Thomas Clerget, Franck Laur et Adrien Adcazz, tous trois enfermés en garde à vue pendant plusieurs heures, et de fait, empêchés de couvrir la manifestation.
– Le dictateur égyptien n’a pas été importuné par les journalistes français – Début décembre 2020, le chef de l’État égyptien Al-Sissi est venu en visite officielle en France, reçu notamment par Emmanuel Macron et Anne Hidalgo, pendant 3 jours. Comme on peut le lire sur France 24 (15/12), « les journalistes ont uniquement été autorisés à assister à l’accueil du président égyptien par son homologue français au palais de l’Élysée, ainsi qu’à la conférence de presse qui a suivi. » En revanche, aucune image ne fut autorisée lors de la remise de la grand-croix de la Légion d’honneur, du dîner de gala, et des autres réjouissances mondaines entre l’État français et le dictateur. Résultat : l’émission « Quotidien » a dû « aller sur le site internet d’un régime autoritaire pour savoir ce qu’il se passe à l’Élysée ». Une manifestation supplémentaire de la pratique autoritaire par la France de la liberté de la presse, notamment depuis l’élection d’Emmanuel Macron.
– Alain Finkielkraut viré de LCI pour ses propos sur l’inceste – Le 11 janvier, au cours d’une discussion sur LCI, l’éditocrate Alain Finkielkraut a minimisé les accusations de viol incestueux à l’encontre d’Olivier Duhamel. À la suite de ces propos, LCI a annoncé qu’elle se séparait du chroniqueur de l’émission « 24H Pujadas ». C’est une habitude de la chaîne du groupe TF1 et des médias…
La suite est à lire sur: www.acrimed.org
Auteur: Benjamin Lagues, Jérémie Fabre Acrimed