Affaire Buzyn, les points sur les i

Comme souvent, le pompon a été décroché par le JDD. Le Journal du Dimanche, propriété de l’héritier Lagardère – de moins en moins chez lui, depuis que Bolloré a mis un pied dans ses affaires en souffrance – a sorti du formol un grand témoin.

Il n’en fallait pas moins pour soutenir cette œuvre de salubrité publique. Ce grand homme est un ancien ministre socialiste : le nom de Claude Evin, c’est de lui qu’il s’agit, nous renvoie à une période ancienne, pas la plus glorieuse de l’histoire du socialisme français. Celle d’une mitterrandie déjà à bout de souffle, qui sombre dans les affaires.

Saisissant la perche du JDD en toute décontraction, celui que la même CJR (depuis réformée) avait mis en examen quand il était en charge du même maroquin de la Santé dans le gouvernement Fabius est venu expliquer combien tout cela (l’affaire Buzyn) était scandaleux. « Instrumentalisation politique de la justice », dénonce l’avocat Claude Evin (son métier d’aujourd’hui), en prenant justement comme étalon maître le précédent de l’affaire du sang contaminé, dans laquelle le pouvoir de l’époque (Claude Evin, mais aussi Laurent Fabius et Georgina Dufoix) était passé entre les gouttes.

C’est assez spectaculaire, si on y réfléchit : on s’appuie sur cette « jurisprudence » – une honte pour le fonctionnement de nos institutions, avec pour apothéose le légendaire « responsable mais pas coupable » lancé en 1991 par la ministre Georgina Dufoix, alors en charge de la Santé – pour expliquer ce que doit être la justice. Pas à dire, les adversaires des magistrats, comment les appeler autrement, ont de superbes références.

La suite est à lire sur: www.blast-info.fr
Auteur: Blast info