Agriculture : en finir avec le mythe du technosolutionnisme

Agriculture : en finir avec le mythe du technosolutionnisme

À grand renfort de fonds publics, l’État alimente la technologisation de l’agriculture, une stratégie qui va à l’encontre de la nécessaire transition écologique. Pourtant, une autre solution, celle de l’agroécologie, est possible. Décryptage.

« Il fait peu de doute qu’un agriculteur de la seconde moitié du XIXe siècle, voire de la première moitié du XXe siècle serait ébahi en visitant les exploitations laitières actuelles et les nouvelles méthodes d’élevage : il y découvrirait des vaches étendues sur des revêtements de sol en caoutchouc ou sur des matelas à poches d’eau climatisés par une pompe à chaleur, des robots pousse-fourrage connectés à des transpondeurs, des robots à lisier, des salles de traite totalement automatisées », décrit le sociologue Philippe Le Gern dans son article Robots, élevage et techno-capitalisme.

Et c’est à peu près à ça que ressemblent certaines structures agricoles technologiques, surtout des élevages de bovins, dont le nombre ne cesse d’augmenter. Cette politique technosolutionniste fortement soutenue par l’État continue pourtant d’enfermer l’agriculture dans ses travers d’endettement, alors qu’une transition agroécologique est possible

Et si on arrêtait le technosolutionnisme de l’agriculture ?

Selon les chiffres 2024 de l’Insee, L’agriculture joue un rôle crucial dans l’économie française. La France est en fait le premier producteur agricole de l’Union européenne, contribuant à environ 18 % de la production agricole totale de l’UE. Le secteur emploie près de 750 000 personnes directement, sans compter les emplois indirects. Par ailleurs, les exportations agricoles et agroalimentaires françaises ont généré environ 62 milliards d’euros en 2019,…

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Auteur: Mr M.