Aides à la musique : main basse sur les millions du CNM

Les ressources n’ont jamais manqué à Arthur. Si dans sa carrière il a eu des hauts (beaucoup) et quelques bas (plus rarement), l’homme de télé a toujours su rebondir. Cette fois encore, quand passe la crise du Covid : sa boîte, modestement appelée Arthur World, a reçu 224 705 euros du CNM. Elle est une filiale spécialisée dans le spectacle vivant de la holding Arthur World Participation Group (AWPG).

L’animateur et producteur – qui doit sa fortune à la revente en 2007 pour 300 millions d’euros de ses parts dans ASP, société créée avec Stéphane Courbit, devenue Endemol – a régné au cours de la dernière décennie sur un petit empire très diversifié, avec des participations dans l’immobilier, la biotech, l’hôtellerie, l’aviation ou encore des fonds. En 2016, le quotidien Les Echos, qui avait fait alors le tour du propriétaire, estimait qu’Arthur employait quelque 3000 collaborateurs « de manière directe et indirecte ».

Si les contours de ce business multicartes ont encore évolué, il est une évidence : Arthur World ne représente qu’une petite part infime de la fortune professionnelle de Jacques Essebag (le vrai nom d’Arthur). En 2020, elle est estimée par Challenges, dans son classement annuel, à 460 millions d’euros. Ce qui fait de lui la 185ème fortune de France. Autre constat, l’essentiel de son empire est géré depuis le Luxembourg, via sa holding de tête (AWPG).

On le voit, l’homme d’affaires n’est certainement pas le plus menacé, c’est heureux, de devoir aller faire la manche dans le métro, guitare à la main. Pas le plus nécessiteux, à l’évidence. Mais peut-être… est-ce un critère, au Centre National de la Musique ? En matière de musique d’ailleurs, puisque c’est a priori le sujet, Arthur s’est récemment séparé de Ouï FM, la radio rock qu’il avait achetée au milliardaire Richard Branson.

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Auteur: Blast info