Alerte du GIEC : nous ne sommes pas prêts pour ce qui nous attend

Les risques climatiques apparaissent plus rapidement et s’aggravent plus tôt que prévu

Ce nouveau rapport du GIEC cloue sur place quiconque ose le lire. Même les plus informé·es et conscient·es de l’emballement du climat. Le changement climatique cause déjà des pertes et des dommages considérables, détruisant des vies, des écosystèmes et nos moyens de subsistance. Cela va empirer. Les scientifiques du GIEC évaluent que ces risques vont intervenir dès un niveau de réchauffement climatique plus bas que précédemment calculé. D’ores et déjà, les effets du dérèglement sur les écosystèmes et leurs conséquences ont devancé les prévisions. 

 

Chaque dixième de degré supplémentaire aggrave la situation mais limiter le réchauffement à 1,5 °C nous fait conserver une chance de nous y adapter

Si le réchauffement climatique est limité à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, comme fixé par l’accord de Paris, l’humanité et les écosystèmes subiront moins de pertes, mais y seront néanmoins irrémédiablement confrontés. Au-delà de 1,5 °C, tout sera pire, l’adaptation plus difficile voire impossible pour certaines populations. Les dommages liés aux aléas climatiques sont inégalement répartis et les pays en développement pourraient subir les plus grosses pertes. 

 

Nous sommes entrés dans une décennie critique

Nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre beaucoup plus rapidement, tout en nous préparant au réchauffement que nous ne pouvons plus empêcher. Or pour que la Terre nous protège, nous devons la protéger. Les terres, les eaux douces, les océans doivent faire l’objet d’une préservation efficace à hauteur de 30% minimum : sans cela, la résilience de la biodiversité et des écosystèmes est menacée. L’humanité avec. 

 

Pour réussir, l’adaptation doit s’appuyer sur les droits et les besoins

La crise climatique interagit avec d’autres problèmes d’origine humaine : la perte de biodiversité, la surexploitation des ressources et les injustices sociales. Les solutions mises en place face au péril climatique doivent donc répondre à enjeux, sans quoi nous ne saurons développer une résilience suffisante.

 

Nous ne sommes pas préparés

Dans les pays très vulnérables, il y a eu 15 fois plus de morts à cause des inondations, de la sécheresse et des tempêtes au cours de la dernière décennie, par rapport aux pays à très faible vulnérabilité. Que dit ce chiffre ? Les tentatives d’adaptation aux aléas climatiques…

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Auteur: Greenpeace France