Ali Rabeh réélu maire de Trappes : « C’est la lâcheté qui tue la gauche »

« Réélection dès le premier tour, face à une droite zemmourisée et clientéliste. Quelle fierté, merci aux Trappistes ! », s’est réjoui Ali Rabeh à l’annonce des premiers résultats. Deux mois après avoir vu son élection de 2020 invalidée par le Conseil d’Etat, Ali Rabeh a été réélu maire de Trappes dimanche 10 octobre avec 58,36% des voix dès le premier tour des municipales partielles. Il était reproché au candidat arrivé en tête d’avoir fait la promotion de sa candidature entre les deux tours du scrutin par le biais d’une association dont il est le fondateur.

Cette municipale partielle est devenue un enjeu national tant Trappes et son maire ont été érigés, par une large coalition allant de l’extrême-droite à une partie du PS, en symboles des “territoires perdus de la République” d’une part et de “l’islamogauchisme” d’autre part. Après sa victoire au premier, fondée sur une base de légitimité plus large qu’en 2020, Ali Rabeh a répondu aux questions de Taha Bouhafs. 

Comment est-il parvenu à amener vers les bureaux de vote des abstentionnistes chroniques ? Quelle attitude faut-il avoir face à la vague brune qui ruisselle des plateaux de télévision jusqu’aux rues de nos villes ? Pour Ali Rabeh, la réponse est claire : affirmer la dignité des plus pauvres, ne rien céder à la coalition des racistes, être “obsédé” par la question sociale. Entretien.

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Auteur: Le Média