Alors que le génocide à Gaza s'intensifie, la solidarité se poursuit à Toulouse !

Durant toute la manifestation, les participants ont fermement condamné la complicité du gouvernement français avec le massacre colonial en cours à Gaza. De la même manière, les appels au boycott de la multinationale française Carrefour étaient visibles et audibles, soulignant que les dons de colis fait par sa filiale israélienne aux soldats de l’occupation étaient inadmissibles !

Alors que la majorité municipale de Toulouse a pris fait et cause pour Israël, le cortège a scandé son refus du jumelage de Toulouse avec Tel Aviv, la capitale d’un État colonial et d’apartheid. En effet, la ville rose est jumelée depuis 1962 avec cette ville construite sur les ruines de plusieurs villages palestiniens et qui est un instrument de propagande central de la politique de softpower de l’occupation israélienne.

Une autre illustration de la complicité de l’impérialisme français avec l’État sioniste est bien sûr le maintien en détention de Georges Abdallah. Communiste libanais et combattant de la résistance palestinienne, il est emprisonné en France depuis 1984 alors qu’il est libérable depuis 1999. Il est considéré comme l’un des 7 000 prisonniers politiques palestiniens. Pendant qu’un calicot à son effigie surplombait le cortège et que des drapeaux et affiches pour sa libération étaient brandis, des slogans ont souligné que la cause pour sa libération fait partie intégrante du combat pour la libération de la Palestine. De la même manière, nous avons régulièrement chanté « Solidarité avec les prisonniers palestiniens » alors que plusieurs d’entre elles et eux ont été libérés dans le cadre de l’accord de trêve arraché au gouvernement d’extrême droite israélien.

Durant la manifestation, une militante algérienne du Collectif Palestine Vaincra a rappelé l’immense sacrifice du peuple algérien pour vaincre le colonialisme français et a rendu hommage aux martyrs…

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Auteur: IAATA