Alpes-Maritimes : après les pluies torrentielles, quatre enseignements à tirer

Une semaine après les pluies torrentielles, les vallées de la Vésubie, de la Tinée et de la Roya, dans les Alpes-Maritimes, comptent encore les disparus. Le corps d’un pompier a été retrouvé le 8 octobre ; il s’agit du cinquième décès officiellement recensé en France — deux personnes sont mortes en Italie. Sept personnes restent portées disparues et treize autres sont « supposées disparues ».

Ces intempéries ont également arraché nombre de routes, dévasté des maisons et détruit des infrastructures électriques. Jeudi 8 octobre, certaines zones de la vallée de la Roya étaient toujours complètement isolées. Le coût de la reconstruction est estimé à un milliard d’euros, a indiqué le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, en se fondant sur des chiffres du préfet. Lors d’un entretien sur TF1 et France 2, Emmanuel Macron a assuré, mercredi 7 octobre, que l’État investirait « plusieurs centaines de millions d’euros ». « La Nation sera présente dans la durée », a promis le chef de l’État.

« On annonce des milliards, c’est essentiel, il faut venir en aide aux sinistrés, mais on ne résoudra pas le problème comme ça, estime Stéphanie Bidault, directrice du Centre européen de prévention du risque inondation (Cepri).

Ces événements ne sont pas “exceptionnels”, ils sont amenés à se reproduire. Un Français sur quatre est concerné par le risque inondation, notre territoire est extrêmement vulnérable. On ne peut pas se contenter de lâcher des millions d’euros une fois le drame arrivé pour reconstruire. Il faut anticiper, prévenir, s’adapter ! »

Ainsi, au-delà de la question, délicate, des réparations, quels premiers enseignements peut-on tirer de cette catastrophe ? Comment éviter, à l’avenir, que de tels drames ne se reproduisent ? Voici…

Auteur: Lorène Lavocat (Reporterre) Reporterre
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