Aujourd’hui en Ariège, rien qu’entre l’ancienne mine de Salau et « la laverie » d’Eylie, 900 000 m³ de résidus miniers s’infusent dans les sols et les eaux. On y trouve de l’arsenic, du plomb, de l’antimoine, de l’amiante et tout un tas d’autres substances toxiques. Des déchets, que des industriels nous ont gracieusement laissés pour les prochaines centaines d’années à venir… Et ces chiffres, tirés de plusieurs études d’impacts, ne prennent pas en compte la totalité des résidus miniers restés dans la vallée du Biros.
Mais ce n’est pas tout ! En juin 2024, la société Néométal a déposé un permis de recherches de mines qui s’étendrait sur 100 km2, en espérant que le sous-sol ariégeois fera une fois de plus tourner la planche à billets. Sous les montagnes se trouverait un gisement de tungstène, et il y aurait même de l’or ! Autrement dit, il y aurait de quoi mettre du beurre dans les épinards de certain.e.s tout en empoisonnant ceux des autres…
Comme pour une grande partie des minerais sortis de terre, la Commission européenne considère le tungstène, un métal très résistant, indispensable pour le développement économique, industriel et militaire des États. Un développement qui nous mène droit dans le mur, au profit du capitalisme qui ravage toujours plus le monde.
Bien qu’elle ne se soit jamais arrêtée en dehors de l’Occident, la guerre est actuellement dans la bouche de tous les dirigeants. Dans une sinistre course à la croissance, l’État français est aujourd’hui le 2e exportateur mondial d’armes. Mais Macron souhaite nous pousser vers une économie qui viserait à en produire encore plus, pour désormais défendre l’Europe…
Quelle idée de génie !
Il nous faut donc continuer à empoisonner les territoires et les populations pour pouvoir construire des armes qui serviront à anéantir la chair à canon d’un autre État. De son côté « l’ennemi »,…
Auteur: IAATA