Lors d’une première chouette rencontre qui a rassemblé une trentaine de pédés d’horizons différents avec une grosse envie de discuter et faire des trucs ensemble, on a décidé (d’essayer) de se retrouver tous les 15 jours. La prochaine sera toujours à l’Impasse, 1 impasse Lapujade à Toulouse, mercredi 19 juin. Et comme c’est un des sujets qui est le plus revenu lors de la première discut’, on s’est dit qu’on allait lui donner pour thème la question du consentement.
Toute personne qui s’identifie comme pédé est la bienvenue !
Vu d’un peu loin, tout va pour le mieux pour les hommes qui aiment les hommes : le sida ne tue (presque) plus dans nos contrées, (presque) plus personne ne remet en question le mariage pour tous, Drag Race cartonne à la télé, et puis notre premier ministre est gay, tout comme un grand nombre de députés RN à l’Assemblée Nationale – le droit d’être des fachos comme les autres, ne serait-ce pas là l’étape ultime de notre « intégration » ?
Cette vision stéréotypée de la normalisation gay est partagée par nombre de LGBT. Le besoin de se serrer les coudes face à l’homophobie appartiendrait au passé.
Le temps des combats politiques serait terminé, puisqu’il n’y aurait plus rien à gagner. Avec l’arrivée des trithérapies du VIH qui ont relégué les questions de santé au second plan. Mais aussi avec Grindr et autres réseaux, plus besoin de quitter notre canapé pour se rencontrer. Nous n’aurions plus besoin d’espaces spécifiques pour débattre, se battre, se soigner, se rencontrer.
Conséquence : on a l’impression que de nombreux lieux de sociabilisation dépérissent. Qu’il s’agisse de lieux commerciaux (on ne compte pas le nombre de bars…
La suite est à lire sur: iaata.info
Auteur: IAATA