Annette for ever

Nous avions quitté Marseille et filions vers Dieulefit. Elle roulait, mon père jouait au co-pilote et moi je portais son chien Tommy sur les genoux. Annette et Tommy allaient bien ensemble : petits et énergiques, on avait envie de les aider à marcher du fait de leur gabarit et surtout de leur âge avancé mais on se surprenait à les voir galoper et tracer côte à côte, plus vite que nous. Nous étions donc sur l’autoroute quand, d’un coup, Annette se met à piler : « Je ne vois plus rien, il y a trop de soleil ! ». Nous avons survécu. Mon père tenant le volant maladroitement, Annette tentant de maintenir son pied sur la pédale et moi jouant au coach mental.

Elle avait survécu aux nazis, aux colis piégés, à la prison, au passage clandestin de frontières et aux chars militaires algériens, elle pouvait bien survivre à 110 sur l’autoroute. 

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Auteur: Blast info