Annie Ernaux, Barbara Stiegler et Aurélie Trouvé rejoignent Mélenchon

Présidentielle

La Défense (Paris), reportage

« Voilà la France qui flamboie, crée, ouvre les chemins » : c’est un Jean-Luc Mélenchon enthousiaste qui a ainsi décrit, dimanche 5 décembre, le parlement de l’Union populaire, inauguré ce jour-là à l’occasion d’un meeting donné à La Défense, à Paris. Mais en quoi consiste ce « parlement de campagne », qui a vocation à grandir dans les prochains mois ?

Militants associatifs et des quartiers populaires, intellectuels, artistes, syndicalistes… Deux cents personnes font partie de cette instance, la moitié d’entre elles n’étant pas membre de La France insoumise (LFI). On y retrouve ainsi des figures du mouvement — les parlementaires Alexis Corbière, Danièle Obono, Clémentine Autain…— mais aussi des personnalités extérieures : l’écrivaine Annie Ernaux, dont l’intervention audio a été acclamée lors du meeting, la philosophe Barbara Stiegler, l’ancien syndicaliste CGT et désormais comédien Xavier Mathieu, l’artiste Sylvie Glissant, et aussi…. le père de la ministre Marlène Schiappa, Jean-Marc Schiappa. Aurélie Trouvé, ex-porte-parole de l’association altermondialiste Attac, en est la présidente.

« C’est un outil politique au service de la campagne. »

Une fois par mois, Jean-Luc Mélenchon consultera cette structure dont l’ambition est de « représenter toute la diversité du peuple de France ». Une façon pour le candidat à l’élection présidentielle de bénéficier des compétences et points de vue de ces personnalités, comme l’explique à Reporterre Thomas Portes, ex-porte parole de Sandrine Rousseau durant la primaire écologiste. « C’est un outil politique au service de la campagne », ajoute celui qui vient lui-même de rejoindre ce parlement et d’apporter son soutien au candidat insoumis. Propositions, conseils stratégiques, auditions de collectifs, « travail d’éducation populaire »… Voilà ce sur quoi les membres de cette Union populaire vont plancher dans les prochaines semaines.

La députée européenne Manon Aubry, vice-présidente de cet organe au même titre que le député LFI Eric Coquerel et le maire PCF de Stains Azzédine Taïbi, a notamment pris la parole devant les quelque 5 000 personnes (chiffre annoncé par les organisateurs) présentes à l’intérieur et à l’extérieur de la salle : « Nous avons fait le choix ces cinq dernières années d’accompagner les mobilisations sociales : Gilets jaunes, mouvements dans les hôpitaux ou à l’école, marches pour le…

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Auteur: Reporterre