Nouvelle mobilisation contre le Pass sanitaire ce samedi 21 août à Montpellier, plus de 10 000 personnes ont de nouveau déambulé autour de l’Écusson aux cris de “Liberté!” ou encore “le Pass sanitaire, on n’en veut pas !” On notera la présence massive de pompiers, de soignant·es, ou encore de groupes Gilets jaunes, parmi des slogans et pancartes axées sur les thématiques sanitaires, des libertés individuelles, et plus minoritairement sociales.
La manifestation a cette semaine été marquée par une violente altercation entre les militants d’extrême-droite (membres de la Ligue du Midi ou de Jeunesse Saint-Roch) qui formaient le service d’ordre du kinésithérapeute meneur de la mobilisation Christophe Derouch, et un front antifasciste formé spontanément.
Lors des prises de parole inaugurales sur la place de la Comédie, on sentait déjà une certaine tension autour de cette présence de l’extrême-droite, de plus en plus visibilisée sur Montpellier, notamment par le travail des médias indépendants. Une première altercation s’est produite rue Foch entre des identitaires et des militants antifascistes tentant d’emmener le cortège en manifestation sauvage. Mais le faible nombre de manifestant·es qui semblaient vouloir s’y prêter, a finalement pondéré cette ambition et le cortège est resté unifié.
Peu de temps après, la ligne antifasciste est remontée en tête de cortège au niveau du Jardin des Plantes, sur le boulevard Henri IV, et a interrompu la marche de celui-ci. Les tensions sont allées bon train avec les militants identitaires, lesquels ont décidé de contourner ce blocage en emmenant le cortège par la rue de l’École de médecine. Mal leur en a pris puisque les antifascistes leur ont emboîté le pas et sont parvenu·es à les y isoler, avant qu’un violent et bref affrontement ne se produise, faisant des blessé·es léger·es dans les deux camps. Le dispositif policier minimaliste une nouvelle fois mis en place pour cette manifestation a rendu impossible toute intervention des forces de l’ordre.
L’épisode aura finalement largement visibilisé la présence des groupuscules d’extrême-droite, bloqués un temps par un cordon sanitaire imposé par la foule, aux yeux d’un cortège qui a poursuivi sa marche aux cris de “Anti ! Anti ! Antifascistes !”. Les manifestant·es ont ensuite rejoint la place de la Comédie en passant par le Corum et l’Esplanade. Un bref sit-in y a vu la Ligue du Midi copieusement huée en traversant la place pour la quitter. Avant que plusieurs milliers…
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Auteur: La Mule