Anticor porte plainte pour favoritisme dans l’affaire de la Tour Triangle.

Propriété de la ville de Paris, ce site a été confié à la Société d’Exploitation du Parc des Exposition (SEPE). En 2008, rachetée par UNIBAIL-RODAMCO, SEPE prend le nom « VIPARIS PORTE DE VERSAILLES ». Dans la foulée, VIPARIS propose à la Mairie un projet de construction de la deuxième tour la plus haute de Paris, la Tour Triangle, pour un coût de 500 millions d’euros, dans le parc des expositions.

VIPARIS est à ce moment concessionnaire du parc jusqu’en 2026.

Dans ces limites temporelles, VIPARIS se serait retrouvée avec la responsabilité d’un projet, mais sans le temps nécessaire pour le rentabiliser, dans l’hypothèse où une autre société remporterait le marché public de renouvellement de la concession d’exploitation du Parc des Expositions, en 2026.

Le délai étant trop court pour que la construction et la concession de la tour soient rentables pour UNIBAIL, la mairie de Paris a alors pris trois décisions, contre l’avis de ses services :

• La première consiste à résilier de manière anticipée le contrat de concession la liant à UNIBAIL, alors même que les services de la municipalité préconisaient de procéder par avenant plutôt que d’annuler la concession existante ;

• La seconde consiste à indemniser la filiale d’UNIBAIL à hauteur de 263 millions d’euros, en conséquence de cette rupture de contrat anticipée. Or, l’indemnisation est illégitime dès lors que le promoteur ne démontre pas avoir subi un préjudice, soit qu’il n’a pas été évincé du terrain. Ainsi, le rapport de la CRC souligne le fait que le promoteur n’a pas cessé d’occuper et d’exploiter les installations du Parc des expositions à la suite de la résiliation dudit contrat ;

• La troisième consiste à avoir fixé un “droit d’entrée” de 263 millions d’euros dans l’appel d’offres, comme l’a révélé le Canard, créant par la même occasion un déséquilibre grave entre les…

Auteur: Maïlys
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