Des rencontres autour du social, de la psychiatrie, du soin et de la résistance en institutions
Ça fait pas mal d’années qu’on voit nos potes éducs déserter le secteur,
Pas mal d’années que les lois sécuritaires se multiplient dans la psychiatrie,
Pas mal d’années que l’on doit attendre des mois pour avoir un rdv avec un-e psychiatre en CMP,
…
Ça fait aussi longtemps que l’on sait que 40 % des SDF de moins de 25 ans sortent de placements de l’ASE
Et longtemps que l’on sent que tout le secteur du soin et du social tient par des bouts de ficelle et des personnes qui y laissent leurs peaux …
Et pourtant, certain-e-s bricolent dans les marges, poussent les murs en même temps qu’illes les tiennent, réinventent dans leurs coins ou au grand jour, résistent et tiennent le coup.
Parfois en institutions, en créant des possibles là ou tout paraît verrouillé, en tenant la barre envers et contre la hiérarchie et la bureaucratie ;
Parfois « entre nous », directement concerné.e.s par les situations, en s’épaulant les un-es les autres, pour s’entraider et se réapproprier ce qui fait soin pour nous ;
Parfois en créant de nouveaux modèles d’accueil, de lieux, de soins, à la croisée du salariat, du choix de vie ou de l’habitat.
Parfois en collectif, parfois seul, parfois en couple, …
C’est pour tou-te-s celleux là que ces rencontres « antisociales » sont organisées :
Pour créer des ponts entre toutes ces façons de résister,
Pour que l’on prenne le temps de discuter, d’apprendre à se connaître,
Pour créer de liens entre le formel et l’informel, entre le cadre et la marge, entre l’institution et l’autogestion !
Pour essayer de répondre à ces belles ambitions, on vous bricole un WE de rencontres le 21/22/23 Avril, dans le Tarn, aux Compayres (entre Rabastens et Gaillac). Un WE plein d’ateliers, de discussions informelles, de spectacles et de musiques.
Le programme arrive bientôt …
PS : pour des questions d’orga, c’est top si vous pouvez vous pré-inscrire sur ce mail :
Et si vous avez des questions, on peut aussi essayer d’y répondre sur ce mail.
La suite est à lire sur: iaata.info
Auteur: IAATA
