Aperçu des luttes actuelles en Grèce – Episode 6 – octobre 2021

Articles tirés d’Indymedia Athènes :

Écraser les fascistes est un acte d’amour…

De : Collectif Autonome d’Etudiants en Ingénierie Electrique
Le 07/10/2021
Article initial

Événements récents

Au cours de la dernière semaine, des attaques fascistes contre des antifascistes ont eu lieu. L’attaque des fascistes à l’intérieur de l’EPAL (lycée technique) de Stavroupoli contre des étudiant·es antifascistes qui distribuaient des textes contre l’EBE (sélection à l’entrée à l’université) à l’extérieur de ladite école, des attaques violentes de bastions fascistes à l’intérieur de l’EPAL, contre des étudiant·es antifascistes qui organisaient des rassemblements antifascistes à l’extérieur (mardi 28 et mercredi 29 septembre). Les manifestations antifascistes de masse à Thessalonique (28/9 et 2/10), la seconde étant réprimée inutilement par les flics (révélant le soutien clair aux fascistes donné par flics et l’État), sont venues comme une première réponse au serpent du fascisme qui re-sort de son trou et aux appels fascistes de la Ieros Lohos (Ιερού Λόχου). Cependant, les attaques fascistes se poursuivent, avec l’attaque au pied de biche contre des membres de la KNE (jeunesse du parti communiste) à Thessalonique (4/10) et celle contre des membres de la Keerfa (union contre le racisme et le fascisme) à N.Héraklion le même jour.

Le fascisme se bat dans la rue

À travers ces événements, se pose la question qui était très préoccupante l’année dernière, à savoir si « le fascisme va-t’il en prison* ? ». La « raclée » donnée par les fascistes ces semaines répond clairement NON à la question ci-dessus. Une réponse au-delà des attentes ! C’est une terrible illusion de s’imaginer que le discours de haine, le totalitarisme et la “purification” sociale sont nés et nourris par une poignée de personnes, et qu’en les incarcérant vous avez résolu le problème. Ces discours, et les pratiques qui vont avec, sont « dispersés » et multipliés dans la rue, dans les classes pauvres et populaires. C’est un discours facile à digérer face aux problèmes quotidiens – simples et complexes – d’une personne, élevée dans un environnement ethnocentrique, religieux et rétrograde, dans lequel elle n’essaie pas de résister et de s’organiser pour faire face à ces problèmes. Il finit par refléter sa classe et ses problèmes sociaux sur des causes bon marché, ciblant les minorités et combattant une « guerre” nationale (pas de classe !) envers un « ennemi ».

« Guerre »…

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Auteur: IAATA