Appel à une troisième vague d'actions contre la réintoxication du monde

Après les vagues d’actions des 17 juin et 17 novembre 2020, une constellation de syndicalistes, paysan.nes, zads, associations, territoires en luttes, espaces autogérés, coopératives ont décidé d’un appel commun pour le 17 avril 2021. Plus d’une centaine de collectifs des 4 coins du pays sont ainsi déjà engagés dans un nouveau round d’actions, blocages, rassemblements et occupations contre des lieux de production, chantiers, projets et infrastructures toxiques. Voici leur appel et la liste des premiers signataires. Pour les rejoindre : [email protected] . Pour Plus d’infos – [email protected] – fb : agir17 contre la réintoxication du monde

En mai dernier, à la sortie du premier confinement, alors que la machine économique et productiviste se réemballait de plus belle, un appel à agir contre la réintoxication du monde a été lancé et suivi par des dizaines de groupes à travers le pays. Le 17 juin, plus de 70 actions, occupations, blocages se sont déployés simultanément. Depuis, des collectifs se sont constitués, des résistances, un temps en pause, se sont réveillées, des projets destructeurs ont été arrêtés. Cette journée a matérialisé un rebond des luttes de terrain face à l’expansion dramatique de la crise écologique et au cynisme patent de ’nos dirigeants’.

De nouveau le 17 novembre dernier, malgré les obstacles et interdictions, des mobilisations aux 4 coins du pays sont parvenues à percer les murs du confinement (voir les retours complets sur https://agir17.noblogs.org/). Une constellation de réseaux, syndicalistes, paysans, zads, collectifs, espaces autogérés, coopératives impliqués dans la ’dynamique des 17’ a décidé d’un appel commun à une nouvelle journée d’actions le samedi 17 avril.

Alors que le monde moderne semble s’ancrer dans un état de semi-confinement permanent, que le lien entre le covid et la folie écocide n’est plus à faire, les sociétés marchandes semblent tout prêtes à poursuivre l’empoisonnement du monde jusqu’à leur dernier souffle. Tandis que les leviers pour faire obstacle au ravage des milieux vivants sont anesthésiées par la virtualisation générale, le gouvernement français propose de criminaliser le renouveau des mouvements d’actions écologistes et s’entête à faire passer en force la loi de sécurité globale [https://reporterre.net/Le-rapport-parlementaire-qui-veut-mettre-les-militants-ecologistes-en-prison]. Dans une séquence historique où toutes les politiques affirment être guidées par l’urgence…

La suite est à lire sur: lundi.am
Auteur: lundimatin