Appel au mouvement écologiste – Passons à l'offensive

Appel au mouvement écologiste

Le ravage écologique est en cours. La croissance « verte », le solutionnisme technologique ou la transition douce par l’État sont des mythes réconfortants dont il faut maintenant faire le deuil.

Deux possibilités se présentent alors à nous : l’effondrement des écosystèmes ou celui du système capitaliste. Dans le premier cas, les conditions nécessaire à la vie sur Terre se trouvent extrêmement réduites. Dans le deuxième cas, c’est-à-dire si le système capitaliste s’effondre, les écosystèmes reprennent vie, les communautés humaines et non-humaines peuvent s’épanouir.

Face au ravage écologique nous devons démanteler le capitalisme et les infrastructures sur lequel il repose.

Le mouvement écologiste actuel

Le mouvement écolo emploi une stratégie défensive, consistant essentiellement à limiter la casse. Cela se traduit par des manifestations/actions non-violente visant une législation plus respectueuse des milieux naturel, par des occupations de lieux d’implantations de grands projets inutiles et destructeurs, ou, dans une logique libérale, par la sensibilisation des individus afin qu’ils opèrent des changements personnels dans leurs modes de vie.

Ces stratégies posent plusieurs problèmes.

La modification législative à pour l’instant prouvé son inefficacité, les politiques feront tout pour conserver leurs intérêts et ceux des capitalistes (ré-introduction des néonicotinoïdes, une seule proposition gardée parmi les 146 de la Convention citoyenne pour le climat…).

La désobéissance civile peut être un mode d’action excluant pour les personnes ne pouvant se permettre de se livrer à visage découvert à la répression de l’État. De plus en l’absence de flanc radical (partie offensive du mouvement) les actions de désobéissance ne peuvent créer un rapport de force suffisant au changement.

Par rapport aux occupations (par exemple les ZAD), elles nécessitent que nous soyons toujours plus nombreux·ses pour maintenir un rapport de force, faute de moyens face à l’État et les multinationales. Nous mobilisons donc toutes nos forces sur quelques luttes localisées et pendant ce temps la destruction continue partout ailleurs sans que les infrastructures du ravage en cours ne soient touchées. De plus, la perte de mobilité engendrée par les occupations nous rend facilement localisable, nous perdons l’initiative et l’avantage de la surprise dont notre ennemi obtient le monopole. Aussi, cette stratégie demande du temps, énormément de temps, et ce…

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Auteur: IAATA