Appel de 850 organisations et peuples autochtones pour que les Nations Unies reconnaissent le droit à un environnement sûr, propre, sain et durable

Ce vendredi 11 septembre, plus de 850 organisations de la société civile, des mouvements sociaux, des communautés locales et des populations autochtones de 100 pays appellent le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies à reconnaître d’urgence le droit à un environnement sûr, propre, sain et durable. Cet appel intervient quelques jours avant la session du Conseil des droits de l’homme, qui débutera le 14 septembre 2020. Nous relayons ici leur communiqué qui explique leur démarche.

Le droit à un environnement sain, déjà incorporé dans les lois et constitutions d’une majorité de pays, est pourtant encore souvent considéré comme un corollaire des droits fondamentaux. Le Conseil des droits de l’homme a par exemple déjà reconnu le droit à un environnement sain dans l’article 18 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans et dans l’article 29 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

En France, ce droit a valeur constitutionnelle à travers son intégration dans la charte de l’environnement adossée à la Constitution en 2005. Néanmoins à l’échelle européenne ce droit ne peut encore être invoqué qu’au travers du droit à la vie privée et familiale (article 2 et 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme).

Le droit à un environnement sain se caractérise comme le socle permettant la réalisation des droits fondamentaux.

Pourtant, sa reconnaissance est encore balbutiante et ne prime pas suffisamment souvent dans sa confrontation avec d’autres droits fondamentaux tels que la liberté d’entreprendre.

En effet, “un environnement sain est essentiel à la vie et à la dignité humaines. L’air…

Crédit photo : Lê Tân
Auteur : La Relève et La Peste
La suite est à lire sur : lareleveetlapeste.fr