Appel du procès du commando de la fac de droit : le Parquet plaide pour un maintien des peines initiales, réponse le 28 février



Dans la nuit du 22 au 23 mars, un commando d’extrême-droite avait évacué à coup de planches et de taser un amphi occupé à la fac de droit de Montpellier.

Quatre des prévenus de l’affaire du commando de la fac de droit de Montpellier étaient jugés ce vendredi 9 décembre, après avoir fait appel d’une condamnation prononcée le 2 juillet 2021. Les avocats de la défense et leurs clients ont demandé réductions de peines et acquittements, se déchargeant de la responsabilité sur le doyen Philippe Pétel, qui lui n’a pas fait appel de sa condamnation. Le Parquet quant à lui plaidé le maintien des peines initiales. Verdict le 28 février.

Jean-Luc Coronel de Boissezon, Patricia Margand, Thierry Vincent, Martial Roudier : les quatre prévenus à la barre de la Cour d’Appel de Montpellier ce vendredi 9 décembre, tous impliqués dans le commando qui a violemment évacué dans la nuit du 22 au 23 mars 2018 des personnes mobilisées en train d’occuper un amphithéâtre de la fac de droit, en plein mouvement social contre la loi ORE et la sélection sociale à l’université.

Lors d’une première audience tenue les 20 et 21 mai, ils avaient écopé de 14 mois de prison dont six ferme pour les deux premiers, aménagés avec le port d’un bracelet, d’un an de prison dont six ferme toujours avec bracelet, pour le troisième, à l’exception de Martial Roudier, impliqué dans de nombreuses violences liées à son activité politique à l’extrême-droite, fils du fondateur de la Ligue du Midi, condamné lui à une peine de prison d’un an ferme, sans préconisation d’un dispositif électronique à domicile. Là où l’ex-doyen de la fac de droit Philippe Pétel, absent de l’audience du jour puisque n’ayant pas fait appel, avait écopé d’une peine de 18 mois de prison avec sursis et deux ans d’interdiction d’exercer une fonction publique. Il avait déjà été interdit d’exercer par décision administrative relevant de son ministère pour une durée de 5 ans. Un procès au cours duquel certains des étudiants agressés, dans un premier temps parties civiles, avaient dénoncé une enquête insuffisante ne permettant pas de faire comparaître tous les responsables devant les tribunaux, avec de nombreux angles morts dans la procédure, avant de quitter l’audience. Pour plus de précisions, on pourra écouter l’émission tenue au soir de la première journée du procès, avec Le Poing, Rapports de Force, La Mule du Pape, et Radio Gine, ici.

Jean Luc Coronel de Boissezon,…

La suite est à lire sur: lepoing.net
Auteur: Le Poing