Après 5 jours de grève de la faim devant le rectorat de Montpellier, Medhi a été admis en master

Titulaire d’une licence en droit, Jewed-Medhi Ben Youssef est un jeune étudiant montpelliérain de 25 ans, actuellement sans affectation pour sa poursuite d’étude en master. Conséquences de récentes réformes, son admission se trouve remise en cause dès la première année (le processus de sélection intervenait auparavant à partir de la deuxième année de master). Malgré une douzaine de candidatures et des contacts réguliers avec le rectorat, sa situation est restée bloquée. Après cinq jours de grève de la faim devant le rectorat de Montpellier (et même un jour de grève de la soif !), il a ét admis en master. Le Poing s’est entretenu avec lui peu avant cet heureux dénouement.

Le Poing : Peux-tu nous décrire ton parcours ?Mehdi : Mon parcours est simple : je suis rentré en licence de droit il y a trois ans, les deux premières années se sont très bien passées. Durant la troisième année, j’ai rencontré quelques soucis, cela n’a pas été évident, mais je suis parvenu à m’en sortir tout en justifiant les problèmes auxquels j’ai pu être confronté. Un parcours classique en somme, je pensais pouvoir être compris par les personnes en charge de la sélection en première année de master. De plus, j’ai rempli les « prérequis » pour être admis en M1, à savoir la validation de mon diplôme, ainsi que des notes comprises entre 12 et 14 dans les matières essentielles au cursus visé… J’ai effectué douze candidatures. Certains refus ne sont même pas accompagnés d’explicatifs, simplement de la mention « niveau insuffisant » : dans tous les cas, j’ai validé ma licence, il me paraît incompréhensible de ne pas pouvoir poursuivre mes études alors…

Photo du Syndicat du Combat Universitaire de Montpellier, qui s’est battu pour faire connaître le sort de cet étudiant

Auteur : Le Poing
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