Après Cowspiracy, le film SLAY expose l’horreur de l’industrie animale


Omniprésente dans notre quotidien, l’industrie de la mode et du textile représente aujourd’hui plus de 3 milliards de dollars, et de facto, nous concerne tous. Qu’on le veuille ou non, le simple fait de porter des vêtements nous implique dans les activités de ce secteur, dont les impacts ne sont pas sans conséquences sociales et environnementales. En effet, le textile compte parmi les industries ayant un des impacts les plus importants sur le changement climatique, et renforce les inégalités socio-économiques. Toutefois, un aspect reste souvent complètement ignoré par les consommateurs, la cruauté animale. Pour ne pas voir s’effondrer ce monstre du capitalisme et du consumérisme, cette mise sous silence représente d’ailleurs une des pierres angulaires du travail des lobbys de la mode. Le nouveau documentaire SLAY nous présente l’envers peu glorieux du décor de cette industrie, et nous pose une simple question : pouvons-nous aimer les animaux tout en les tuant au nom de la mode ?

Produit par Keegan Kuhn, connu pour la réalisation du documentaire Cowspiracy, le nouveau documentaire SLAY suit le périple de Rebecca Cappelli, une jeune activiste qui a parcouru les 5 continents pour enquêter et dénoncer les impacts dévastateurs qu’ont les industries du cuir, de la fourrure et de la laine sur l’environnement, les droits des travailleurs et communautés locales, et les conditions de vie cruelles des animaux. Tout au long du documentaire, nous rencontrons notamment des témoignages d’experts en bien-être animal et en durabilité, ainsi que des représentants de l’industrie des textiles concernés.

Selon Cappelli, co-réalisatrice et productrice de SLAY, l’objet principal de ce documentaire est de sensibiliser le public et les consommateurs aux traitements inhumains infligés aux animaux pour satisfaire notre consommation toujours plus croissante de produit textile à base de matière animale.

« L’une de mes principales inspirations pour faire ce film, ce sont les animaux, complètement laissés de côté dans cette conversation. Si quelqu’un m’avait dit ne serait-ce que la moitié de ce que j’ai découvert en réalisant cette enquête, je ne l’aurais pas cru. L’industrie de la mode a maintenu les animaux hors de l’esprit des gens pendant trop longtemps. Ensemble, nous pouvons changer cela », a-t-elle notamment déclaré.

Le cuire : un fléau environnemental et social

Son enquête commence en Inde, l’un des plus gros producteurs de…

La suite est à lire sur: mrmondialisation.org
Auteur: Victoria Berni