Depuis le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre, il y a un an, les dirigeants israéliens se sentent tout permis.
Des tapis de bombes ont réduit la bande de Gaza en champ de ruines, tuant plus de 40 000, hommes, femmes et enfants, et infligeant des souffrances infinies aux survivants. En Cisjordanie, les descentes de l’armée israélienne et des milices d’extrême droite ont fait près de 600 morts.
L’armée israélienne s’est permise de frapper et de tuer en Syrie, au Yémen et en Iran. Et depuis vendredi, elle s’est lancée dans la guerre totale contre le Hezbollah, pilonnant le Liban sans relâche transformant des quartiers, des villages et des régions entières en montagnes de gravats.
Oui, les dirigeants israéliens s’octroient tous les droits. Netanyahou s’est même payé le luxe de lancer l’opération qui a tué Hassan Nasrallah depuis l’enceinte de l’ONU à New York !
Pourquoi se gênerait-il ? Les États-Unis et, derrière eux, les grandes puissances européennes le soutiennent inconditionnellement. Ils l’ont certes appelé à la retenue et parlent régulièrement d’un cessez-le-feu. Mais ils n’ont jamais cessé leurs livraisons d’armes.
Biden comme Kamala Harris ont félicité Netanyahou pour l’assassinat de Hassan Nasrallah, déclarant que c’était « une mesure de justice ». Comment parler de « justice » quand une bombe d’une tonne explose au milieu d’un quartier d’habitations, faisant des centaines de victimes, hommes, femmes, enfants ?
Il y a une expression et une seule pour désigner les agissements d’Israël au Liban et à Gaza : le terrorisme d’État. Et ce terrorisme ne diffère de celui du Hamas ou du Hezbollah que par les moyens plus importants dont il dispose, ceux d’un État surarmé qui a la bénédiction ouverte ou tacite des grandes puissances.
Quand les dirigeants sionistes ont décidé de construire un État confessionnel juif sur une terre habitée par les Palestiniens, ils…
La suite est à lire sur: lutte-ouvriere.org
Auteur: