Après la tempête Fiona, les Guadeloupéens manquent d'eau

Quatre jours après le passage de la tempête Fiona, 60 000 clients – particuliers ou entreprises – étaient toujours privés d’eau, mardi 20 septembre. D’après le syndicat mixte en charge de la distribution, la pénurie pourrait durer dans certaines zones particulièrement touchées.

La tempête a balayé l’île le 16 septembre dernier, causant des pluies torrentielles. « Les cumuls de pluie relevés ont été exceptionnels et historiques », a indiqué Météo France : il est tombé jusqu’à 550 millimètres — en comparaison, il pleut en moyenne 630 mm par an à Paris. Averses, crues et vents violents ont arrachés routes, ponts, maisons, et endommagé nombre d’infrastructures, notamment les réseaux d’eau.

Le centre hospitalier de Basse-Terre n’a plus accès à l’eau potable

Le centre hospitalier de Basse-Terre n’a ainsi plus accès à l’eau potable, ce qui pourrait compromettre « son bon fonctionnement et la continuité des soins ». Un cataclysme qui vient fragiliser un peu plus un réseau d’eau vétuste et dysfonctionnel.

L’agriculture a également été durement touchée : champs imbibés d’eau, les récoltes détruites. L’état de catastrophe naturelle a été décrété.

Dans le sillage de Fiona, un homme est mort à la Guadeloupe, emporté avec sa maison par les flots d’une rivière en crue. Deux personnes sont mortes en République dominicaine et deux autres à Porto Rico.

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Auteur: Reporterre