Après le scrutin sur la motion de censure, quel avenir pour le Nouveau Front Populaire ?

Emmanuel Macron en rêvait lorsqu’il a dissous l’Assemblée nationale l’été dernier, François Bayrou serait-il en passe de fracturer l’ancienne Nupes, renommée NFP (Nouveau Front Populaire) après les législatives ?

S’il est un peu tôt pour répondre à cette question, le Premier ministre est néanmoins parvenu à décoller les socialistes du reste de la gauche lors du vote de la première motion de censure à l’encontre de son gouvernement. Certes, le chef du gouvernement n’a pas eu à sauver sa peau puis qu’il n’avait aucune chance d’être renversé, le RN ayant annoncé qu’il ne voterait pas la censure, il a néanmoins enfoncé un coin dans l’union de la gauche.

« Les Insoumis sont dans une logique de menace »

« Le PS fracture le NFP. Mais il capitule seul. Les trois autres groupes votent la censure. Nous continuons le combat », a tancé Jean-Luc Mélenchon sur X quelques minutes après le rejet de la motion déposée par LFI. Seuls 131 élus de gauche dont 8 socialistes l’ont voté. 288 étaient nécessaires pour qu’elle soit adoptée.

« Les Insoumis sont dans une logique de menace. Ils veulent nous tenir en laisse. Ça doit nous faire ni chaud ni froid. On peut imaginer Jean-Luc Mélenchon dire : le NFP, c’est moi ! Est-ce qu’on doit céder à ce type de chantage ? la réponse est non », avait répondu Patrick Kanner jeudi, assurant que le Nouveau Front Populaire « n’était pas fracturé » par ce vote.

Jean-Luc…

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Auteur: Simon Barbarit