Après Noël, faut-il en finir avec la famille ?

Les fêtes de fin d’année, et en particulier le repas de Noël, sont des rendez-vous familiaux qui apparaissent comme fatigants, usants voire, pour beaucoup, déprimants. Progressivement, la parole se libère et le ras-le-bol vis-à-vis de ces rituels s’exprime. On assiste par ailleurs, ces dernières années, à des phénomènes montants qui menacent l’intégrité de la famille traditionnelle : l’augmentation du nombre de divorces, la baisse de celui des mariages mais aussi et surtout des naissances, en France comme ailleurs en Europe. De plus en plus de gens n’appartiennent plus à des formes familiales typiques (couple hétérosexuel avec enfants) mais ils en souffrent encore fortement car ils subissent des pressions et injonctions sociales dont les fêtes de Noël sont souvent le point d’orgue. Parallèlement à ça, la mise au jour des violences sexuelles envers les enfants et envers les femmes et le rôle absolument central que la famille y joue est venue briser un mythe : celui de la famille comme lieu sûr et protecteur. Face à cette révolution à bas bruit, les mouvements conservateurs et réactionnaires ont fait de la protection et de la valorisation de la famille et des “valeurs familiales” le cœur de leur discours. Face à ces idéologies, il existe peu de discours critiques, accessibles et clairs, de la famille. Beaucoup de gens souffrent de leurs relations familiales sans parvenir à mettre des mots sur ce qui leur pose vraiment problème. Alors, après le repas de Noël, que faire de la famille ?

Le repas de Noël, rituel familial oppressant mais incontournable

À l’approche de Noël, je ne compte plus le nombre d’amis, collègues ou connaissances qui me font part de leur anxiété. Contrairement à un cliché répandu sur les réseaux sociaux, la plus grande peur n’est pas de réveiller le fameux “oncle raciste” ou d’avoir un débat politique tendu sur les compétences de François Bayrou à diriger le pays…

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Auteur: Rédaction