La chasse aux sorcières qui frappe les soutiens de la Palestine ne passe pas seulement par une censure constante, des diffamations quotidiennes et une répression de toutes les expressions publiques. Elle passe aussi par un chantage au financement.

Nos dirigeants sont tellement fanatisés en faveur de l’État génocidaire israélien qu’ils comptent désormais utiliser l’argent public, qui n’est pas le leur, comme un moyen de punition politique.
La pitoyable politicienne bourgeoise Valérie Pécresse, accessoirement présidente de la région île de France, vient d’annoncer sa décision de «suspendre tous les financements de la région destinés à Sciences Po tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies dans l’école». Raccord avec la folie collective qui semble agiter nos élites, elle ajoute : «Une minorité de radicalisés appelant à la haine antisémite et instrumentalisés par la LFI [La France insoumise] et ses alliés islamo-gauchistes ne peuvent pas dicter leur loi à l’ensemble de la communauté éducative» et appelle à un «sursaut d’autorité». Ainsi, Valérie Pécresse supprime 1 million d’euros prévus pour cette école en 2024. Un financement réglementaire et légal, retiré pour deux jours de mobilisations contre le massacre des palestiniens donc.
Dans son sillon, Manuel Valls a même déclaré sur Cnews qu’il fallait «mettre Sciences Po Paris sous tutelle» et «siffler la fin de la partie, reprendre en main». Ces gens sont des purs fascistes, jamais les libertés académiques et le militantisme étudiant n’ont été autant réprimés en temps de paix qu’aujourd’hui.
Mais le plus «rigolo», c’est que Valérie Pécresse n’a aucun mal à financer massivement les écoles privées de la région, y compris quand elles violent allègrement toutes les règles de la laïcité, de la pédagogie, du respect des élèves et l’absence de discriminations.En effet, l’établissement des…
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Auteur: Phonax