« Nous respectons la souveraineté des Etats et des peuples, mais nous souhaitons aussi en retour que la France soit respectée. Aucune douleur de l’histoire, fût-elle très vive, n’autorise un pays à offenser la France », martèle le ministre de l’Intérieur, à l’occasion des questions d’actualité au gouvernement ce 22 janvier.
« La récente expulsion d’un influenceur, renvoyé à Roissy par l’Algérie qui a refusé de l’accueillir, illustre l’urgence d’agir », l’avait interpellé le sénateur Les Républicains Henry Leroy. L’élu des Alpes-Maritimes fait référence au cas de l’influenceur algérien Doualemn, 59 ans, arrêté à Montpellier le 7 janvier, après avoir posté sur TikTok une vidéo dans laquelle il proférait des appels au meurtre. Mis dans un avion le 9 janvier pour l’Algérie, le pays a décidé de son renvoi en France dans la soirée.
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« Évidemment que l’Algérie a méconnu le droit », défend le ministre de l’Intérieur devant les sénateurs ce 22 janvier. « Le droit international est très simple, dès lors que vous pouvez prouver la nationalité d’un ressortissant – et nous l’avons fait –, alors le pays d’origine doit l’accepter. Ça n’a pas été le cas », explique-t-il.
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Auteur: Rédaction Public Sénat