Art réprimé, joie verbalisée… Dans quelle supercherie vivons-nous ?

Le 20 mars dernier, nous étions aux Vans, en Ardèche, participant à un évènement qui a réuni plus d’un millier de personnes avec la venue du chanteur HK. Ce rassemblement festif et revendicatif en plein air, comme bien d’autres, a rapidement été fustigé par la sphère politico-médiatique. Les interdictions de manifester se sont rapidement multipliées sur le territoire français, le tout accompagné d’une répression sans nom. Alors que des journalistes, magistrats, célébrités et personnalités politiques participaient en toute impunité à des dîners clandestins, les évènements en plein air ont suscités des vagues de commentaires indignés dans les médias. En outre, d’après les données actuelles, rien ne porte à croire qu’un seul de ces évènements en extérieur ait entraîné une vague de contaminations : les observations montrent que le risque dans ce genre de situations en plein air est quasi-nul. Pourquoi ce déchaînement médiatique, cette désinformation et ces sanctions démesurées ? L’art, la culture et le lien social seraient-ils devenus de nouveaux berceaux de la répression ?

Tribune – Mettons les choses à plat. L’être humain est avant tout un être social. De nombreuses études en témoignent, les relations interpersonnelles sont un pilier incontestable de notre santé, à la fois sur le plan psychologique et physique[1],[2]. Elles sont aussi importantes, si ce n’est plus, que le régime alimentaire, l’activité physique etc. Des liens fructueux avec autrui sont même un réel facteur d’amélioration de notre état de santé global[3]. Selon une théorie sur l’origine du langage, celle de Robin Dunbar (anthropologue et biologiste britannique, également professeur de psychologie évolutionniste), l’évolution si particulière du langage chez les humains serait due à notre besoin fondamental de lien social avec nos congénères.

Sacrifier la santé… au nom de la santé

L’isolement est contre nature pour l’être humain, c’est le moins qu’on puisse dire. En effet, la solitude est liée à une incidence accrue des morbidités psychologiques, cognitives et physiques et plus globalement, à une diminution du bien-être et de la qualité de vie[4]. Les enfants et les adolescents sont ceux qui en souffrent le plus[5] : nous voilà à sacrifier une jeunesse par des décisions arbitraires, non-fondées sur une réalité scientifique. Soyons clairs, la technologie ne pourra jamais remplacer durablement le véritable contact humain, sans oublier que le mésusage des réseaux sociaux a…

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Auteur: julija.meilunaite