assemblée publique contre les expulsions

La gestion du covid-19 n’a fait qu’accentuer les inégalités & la précarité déjà existantes. Les galères à payer le loyer en sont une conséquence logique. Dans ce contexte, le gouvernement a choisi de décaler la trève hivernale de deux mois. Il gagne ainsi du temps face à cette bombe à retardement que représenteraient des milliers de personnes expulsées.

Les squats font l’objet de campagne de mensonges et de dénigrement dans les médias et le lien avec les expulsions locatives est clair : il s’agit de faire peur et de diviser pour empêcher cette pratique et expulser.

Cela alors qu’on est de plus en plus à ne pas pouvoir payer son loyer, ses crédits.

Mais face aux collectionneurs de m² inhabités pourquoi devrions nous accepter qu’ils nous virent de « leurs » propriétés sous prétexte qu’elle sont privées ?

En effet, le capitalisme et l’Etat érige la propriété privée en valeur sacrée et intouchable dans la tête des individus pour pouvoir maintenir cette logique absurde : des maisons vides et des gens à la rue, pour maintenir les prix haut. C’est le cas pour les maisons, pour la nourriture, pour n’importe quoi : pour maximiser les bénéfices sur la vente ou la location des marchandises, les possèdants organisent le gachis systématique, jettent ou laissent se dégrader les biens s’ils ne peuvent en tirer profit.

Bien sûr, quand la situation devient trop dure et que le risque de révolte est grand, on nous propose la charité. Les associations distribuent un peu des invendus, on obtient des relogements précaires… Mais la gestion caritative de la pauvreté ne nous jette que des miettes pour maintenir l’ordre. Elle nous divise et nous isole.

On ne veut pas quémander, mais lutter, pas la charité mais l’entraide. On ne veut pas créer un groupe d’avocats ou d’experts, ou un soutien extérieur.Mais un collectif de lutte, un comité d’action.

Contre les expulsions de logements, par des piquets devant les maisons expulsables, des affichages dans le quartiers, des actions diverses…

RDV Dimanche 28 mars a 14h
Dans les jardins du pavillon sauvage
35 Avenue Jean Dagnaux

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Auteur: IAATA