En Nouvelle-Calédonie (que les kanaks appellent la Kanaky) la situation est grave. Face au mouvement de révolte, né d’une énième brutalisation macroniste qui tente de faire passer en force une loi qui va minoriser l’électorat local, et ce, sans consultation de la population kanak, notre gouvernement a fait la seule chose pour laquelle il est doué : réprimer brutalement.Au moins trois jeunes kanaks ont été tués par des milices de colons blancs. Dans la parfaite continuité du langage colonialiste le Haut-Commissaire en Nouvelle-Calédonie a affirmé que “l’ordre républicain serait rétabli quoi qu’il en coûte” (en vies humaines). Darmanin a fait envoyer l’armée (l’armée qui est normalement réservée aux opérations extérieures, ce qui est par conséquent très signifiant…) et le gouvernement a supprimé TikTok du territoire, ce que les journalistes aux ordres ont qualifié d’“une première dans une démocratie occidentale”, allant toujours plus loin dans la dissonance cognitive. Le GIGN parle de “reconquête” et Macron, prenant à coeur le rôle d’envahisseur dit qu’il reprendra “pas à pas chaque quartier, chaque rond-point, chaque barrage“. Ce large mouvement de révolte, et la répression qui s’ensuit, fait ressurgir l’héritage et l’histoire, peu connus en métropole, de la résistance kanak à l’oppression coloniale et notamment celle d’une figure en particulier : le guerrier Ataï. Dans sa saga “Enfants du destin”, que Médine décrit comme “une série de morceaux historico-géopolitiques où je raconte l’histoire d’un enfant au cœur d’un conflit qui se termine souvent dramatiquement”, le rappeur le plus haï des racistes et des réacs a consacré une chanson au combattant. Analyse.
Le guerrier Ataï : le début de la résistance autochtone
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Auteur: Rob Grams