Au Brésil, les « pires pluies » depuis un siècle font plus de cent morts

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Au moins 104 personnes sont mortes dans des inondations et glissements de terrain, survenus mardi 14 février, dans la ville touristique de Petropolis au Brésil. Cette catastrophe naturelle a été provoquée par ce qui pourraient être les pires pluies en près d’un siècle dans cette localité de 300 000 habitants. Le bilan reste provisoire et s’alourdit d’heure en heure, 35 personnes étant encore portées disparues.

Au lendemain des pluies torrentielles, les rues du centre s’étaient déjà transformées en rivières de boue, détruisant les maisons et engloutissant des dizaines de voitures. Selon l’agence météorologique MetSut, la ville, située à 60 kilomètres au nord de Rio de Janeiro, a enregistré en quelques heures davantage de pluies que la moyenne de tout un mois de février. Le gouverneur de l’État, Claudio Castro, a estimé que se sont abattues « les pires pluies depuis 1932 ».

Cette année, la saison des pluies est particulièrement sévère au Brésil. Aux yeux des scientifiques, ces épisodes exceptionnels de fortes précipitations sont liés au dérèglement climatique. Ils sont également associés à une urbanisation sauvage, qui multiplie les risques d’inondations et glissements de terrain dramatiques.

La mairie de Petropolis a décrété « l’état de calamité » ainsi qu’un deuil de trois jours. Toutefois, le danger menace encore. À l’heure où plusieurs dizaines de pompiers et militaires fouillent la terre boueuse à la recherche de survivants, la Défense civile a lancé une nouvelle alerte : de fortes pluies devraient encore s’abattre dans la soirée de jeudi 17 février et la nuit à venir. Une trentaine d’écoles a été réquisitionnée pour accueillir les sinistrés.

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Auteur: Reporterre