Au Carnet, nous nous mobilisons aussi contre le mensonge de la transition écologique !

Une première écologie à dénoncer, celle des pouvoirs publics et des industriels

Ça n’échappe plus à grand monde, nous sommes collectivement en train de saccager notre planète. Que nous proposent exactement les pouvoirs en place pour y remédier ? Premièrement, culpabiliser celles et ceux qui consomment soi-disant mal, surtout quand ils et elles sont pauvres. Deuxièmement, trouver une solution technique à nos ennuis, sans questionner notre foi aveugle dans le progrès et dans l’industrie. C’est ce qu’on peut appeler capitalisme vert. Sur le site du Carnet, nous sommes directement concerné·e·s. Le port de Nantes-Saint-Nazaire prévoit d’installer un parc éco-technologique, c’est-à-dire un parc industriel mettant en avant les énergies renouvelables. Le terme est volontairement flou et derrière le mot renouvelable, ce qui se cache, c’est la recherche de nouvelles formes d’énergie à exploiter pour continuer la croissance des besoins. En gardant toujours la main mise sur la production et la distribution, parce que le contrôle, contrairement au reste du monde, n’est pas en train de s’écrouler.

Pourquoi parler de capitalisme vert ou d’écologie industrielle ? Parce qu’il n’y a pas de volonté de remettre en cause ni le modèle productiviste de notre société, ni les inégalités structurelles qui en découlent. D’ailleurs, la communication du port est assez claire et leur projet au Carnet s’inscrit dans la complémentarité de ce qui se passe ailleurs sur l’estuaire de la Loire, qui devient peu à peu une poubelle gigantesque de métal et de béton. Sans énumérer tous les désastres envrionnementaux en jeu, car ce n’est pas notre but ici et car d’autres l’ont déjà fait, rappelons seulement deux choses : le port de Nantes-Saint-Nazaire est colonialiste (importations massives de ressources africaines et sud-américaines par exemple, héritées d’un passé esclavagiste) et il est à la pointe de…

Auteur: IAATA
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