Mieux vaut tard que jamais. En fin de matinée ce lundi 24 juin aux Salons Hoche, dans le 8e arrondissement de Paris, Jordan Bardella présente au nom du Rassemblement national (RN) son programme « de redressement » devant la presse, à moins d’une semaine du premier tour des législatives, le 30 juin. Une suite de réformes censée dessiner l’agenda d’un futur gouvernement si l’alliance entre le RN et Éric Ciotti remporte une majorité de députés le 7 juillet. « L’alliance que je conduis est aujourd’hui la seule alternance crédible, responsable, capable d’engager le redressement du pays, de le faire dans le respect des institutions, des libertés individuelles et, bien sûr, de l’unité de la nation », annonce d’emblée Jordan Bardella.
Se projetant à la tête d’un gouvernement « d’union nationale » qui irait « au-delà » des murs de son parti, le président du RN, en position de force dans les sondages, qui créditent son parti d’environ 35 % des intentions de vote, découpe son hypothétique action gouvernementale en deux temps : celui des urgences, de juillet jusqu’à l’automne 2024, et celui des réformes, de la fin d’année 2024 jusqu’à la présidentielle de 2027. Avec deux objectifs en tête : l’ordre « dans la rue et dans les comptes publics ».
Sur le même sujet : « La dédiabolisation s’appuie sur des changements cosmétiques »
S’il accède à Matignon, Jordan Bardella se fixe trois chantiers prioritaires : le pouvoir d’achat, la sécurité et l’immigration. Les antiennes récurrentes du parti. L’eurodéputé entend baisser la TVA sur l’ensemble des produits énergétiques et renégocier « rapidement une dérogation » aux règles européennes de fixation de prix de…
La suite est à lire sur: www.politis.fr
Auteur: Lucas Sarafian