Le lundi 29 juillet, trois petites filles ont été assassinées au couteau à Southport. Une dizaine d’autres personnes ont en outre été blessées, certaines grièvement. Attac s’associe à la douleur des victimes de ce drame et de leurs proches.
L’extrême-droite a fait le choix conscient d’instrumentaliser cet évènement dramatique en propageant rumeurs et fake news, notamment sur l’origine et la religion de l’auteur.
Elle a appelé à des rassemblements qui ont donnés lieu à un nombre incalculable d’actes et d’agressions islamophobes et racistes. Certains, comme les attaques et les tentatives d’incendies de mosquées ou d’hôtels hébergeant des migrant·es, auraient pu causer la mort de dizaines de personnes. De véritables lynchages ont aussi eu lieu. Attac exprime son soutien le plus total aux victimes de ces violences.
Ces terribles évènements s’inscrivent dans une pratique aussi classique que dramatique.
Des pogroms du Moyen-Age aux crimes racistes de Marseille en 1973, en passant par le massacre des italiens d’Aigues Mortes en 1893, le procédé est toujours le même. L’extrême-droite instrumentalise frauduleusement un fait divers dramatique et répand des rumeurs pour en faire une question d’immigration, de religion ou de couleur de peau.
Le Rassemblement National, comme toute l’extrême droite française, a tenté exactement les mêmes manipulations que celles qui ont lieu actuellement en Grande-Bretagne pour les drames de Lola ou de Thomas à Crépol.
Si les réseaux sociaux et les médias jouent un rôle amplificateur, ces évènements ne sont rendus possibles que parce que la xénophobie, le racisme et l’islamophobie s’ancrent dans l’espace public. Les discours qui font des immigré·es et/ou des musulman·es les bouc-émissaires de l’ensemble des problèmes économiques et sociaux des pays occidentaux inondent le débat politique et sont validés y compris par des partis politiques dit…
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Auteur: Attac France