Au sein de l’appareil insoumis, les « frondeurs » veulent rassembler

Ils sont les « frondeurs » pour les insoumis qui les soupçonnent d’ambitions personnelles. Ils deviennent des « constructifs » aux yeux des socialistes et écologistes qui voient en eux de futurs alliés pour construire un nouveau rassemblement sans Jean-Luc Mélenchon. Dans les coulisses de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), une petite bande de députés s’est formée. Au cœur de cette microgalaxie, trois élus de Seine-Saint-Denis : Raquel Garrido, Clémentine Autain et Alexis Corbière. Pendant plusieurs années, ils ont été très proches du triple candidat à la présidentielle, avant d’être écartés de la direction de l’appareil insoumis en décembre 2022.


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Depuis, ils ne cessent de faire des vagues au sein de LFI. Manque de démocratie interne, absence de débats sur la ligne politique, omniprésence du tribun pourtant à la tête de l’institut La Boétie… Les trois députés ont multiplié les critiques envers le mouvement auquel ils appartiennent encore. Mais désormais, ils jouent un rôle quelque peu différent : ils s’imaginent en « militants de l’union », selon les mots de Corbière. Une façon de prendre ses distances avec LFI et de se repositionner au cœur du jeu politique en défendant le seul chemin que la gauche doit prendre pour gagner en 2027 selon eux : le rassemblement coûte que coûte. Et sans l’emprise du « clan Mélenchon ».

Jean-Luc Mélenchon qualifie ces députés de petit « quarteron de ‘mécontents de tout’« .

« Il n’y a pas de lieu qui permet de réguler les désaccords au sein de la Nupes, de rendre l’union plus inclusive. On n’a pas réussi à fédérer toutes les lignes et tous les partis. Il n’y a pas eu volonté…

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Auteur: Lucas Sarafian