Audiovisuel public, médico-social, France Travail : les raisons de ces grèves

Grève de deux jours contre la réforme de l’audiovisuel public

Une grève de deux jours a démarré le 31 mars dans l’audiovisuel public, affectant les antennes de France télévisions et Radio France. Le mouvement entend protester contre le projet de loi sur la réforme de l’audiovisuel public actant la création d’une holding, France médias, chapeautant quatre filiales (France télévisions, Radio France, France médias monde et l’Institut national de l’audiovisuel) sous l’autorité d’un ou d’une présidente.

Une proposition de loi du sénateur Laurent Lafon (Union centriste), doit être examinée ce 1er avril en commission à l’Assemblée nationale. L’examen du texte dans l’hémicycle est inscrit à l’ordre du jour du 10 avril, mais pourrait être décalé. « Ce projet de réforme de la gouvernance de l’audiovisuel public et les baisses budgétaires associées auront de graves conséquences s’il est adopté », selon les syndicats CGT, CFDT, FO, SNJ et SUD de France télévisions. « Ce projet aura pour conséquence de démanteler notre entreprise en la plaçant sous la tutelle de France télévisions », jugent CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et Unsa de Radio France.

France Travail : « On doit faire plus avec moins »

Chez France Travail, la CGT, la FSU, Sud et la CFTC appellent conjointement à la grève le 1er avril « pour nos missions, nos métiers, nos emplois, nos salaires et traitements ». « Déjà excédés par les dernières contre-réformes de l’assurance chômage, les agents publics dénoncent la mise en œuvre à « marche forcée » de la loi plein emploi », décrypte le média Rapports de force.

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Auteur: Rédaction