« Autonomie anarco-communiste ». Bon. On sait toujours pas ce que ça veut dire. Mais des choses ressortent de ces premières discussions.
Des questions, globalement, des enjeux qui se formulent au fil des échanges et qu’on veut prendre le temps d’approfondir ensemble : « comment éviter la composition dans les luttes sans devenir sectaires ? » ; « peut-on devenir « majoritaires », qu’entend-on par là, est-ce désirable ? » ; »peut-on se « fédérer » au sein du milieu toto, densifier nos liens sans devenir une orga, un truc bureaucratique, est-ce que ça fait seulement sens ? »…
Mais aussi des interrogations sur notre positionnement vis-à-vis du milieu du travail, de ce qu’on pourrait avoir à y faire qu’on ne fait pas aujourd’hui, de comment se lier aux travailleur.euse.s d’une façon qui nous fasse sens tout en évitant que ça nous fasse pousser la traitresse moustache cégétiste.
Des hypothèses sur le fait de se rendre « visibles », « audibles », « accessibles » par les gentes, sans pour autant diluer notre discours ou l’aseptiser.
Des envies et des dilemmes concernant nos possibles en temps de lutte sociale et durant les périodes d’intervalles.
Avant d’aborder toutes ces questions, on se dit qu’on doit maintenant s’interroger sur les termes et sur nos objectifs, car ça ressort souvent comme un truc qui empêche d’avancer : « qu’est-ce qu’on veut dire par autonomie ? par anarchisme ? par anarco-communisme ? est-ce qu’il existe un « on », un sujet collectif autonome, et sur quelles bases ? Comment répondre à toutes les questions qu’on se formule si on est pas au clair sur les buts poursuivis ? »
La prochaine discussion aura lieu le mercredi 2 avril à 18h à l’impasse (1 bis impasse lapujade) et aura donc pour objet de discuter de nos perspectives révolutionnaires. De parler des désirs, des objectifs, des possibles (et des impossibles) qui nous traversent, des horizons qu’on se dessine et de leurs implications, des…
Auteur: IAATA