Aux Etats-Unis, les étudiants propalestiniens cherchent un nouveau souffle après des arrestations massives

Les manifestations propalestiniennes qui secouent les campus américains depuis quelques semaines cherchent un nouveau souffle, après des dispersions par la police, des arrestations massives et un sévère rappel à l’ordre par la Maison Blanche.

Tôt vendredi, la police a démantelé sans heurts un campement à l’université de New York (NYU), à la demande de l’établissement.

A l’Université de Chicago, l’administration, qui a fait état sur X d' »informations sur des altercations physiques » sur son campus, a indiqué dans un communiqué que faute d’un accord avec les protestataires, le moment était venu de disperser le rassemblement.

La police était présente sur les lieux vendredi. Sur des images circulant sur les réseaux sociaux, on pouvait voir manifestants et contre-manifestants se faire face.

Sur d’autres campus, les forces de l’ordre sont intervenues manu militari ces derniers jours, comme à Columbia à New York et à UCLA à Los Angeles.

Près de 2.000 personnes en tout ont été interpellées, selon un bilan établi par plusieurs médias américains.

Très critiquée par des étudiants et au sein du corps enseignant pour avoir deux fois appelé la police à intervenir – des images qui ont fait le tour du monde – la présidente de Columbia, Minouche Shafik, a évoqué la « tourmente » dans son établissement.

« Ces deux dernières semaines ont été parmi les plus difficiles de l’histoire de Columbia », a-t-elle dit dans une vidéo publiée vendredi sur les réseaux sociaux, affirmant que l’occupation d’un bâtiment par des étudiants avait été « un acte violent ».

« Nous avons beaucoup à faire, mais je m’engage à oeuvrer chaque jour et avec chacun d’entre vous pour reconstruire la communauté sur notre campus », a-t-elle ajouté.

Depuis le 17 avril, une nouvelle vague de mobilisation pour Gaza déferle sur les campus américains, évoquant, dans une moindre ampleur, les…

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