Avec l’opposition de François Bayrou à un retour de l’âge de départ à 62 ans, le dossier des retraites enflamme à nouveau la scène politique

Les doutes s’accumulent sur la durée de vie du « conclave » sur les retraites, trois semaines à peine après son lancement officiel, sous l’impulsion de Matignon. Les propos, tenus ce dimanche par François Bayrou, ont eu de quoi ébranler les syndicats, engagés depuis la fin février dans des discussions avec les organisations patronales sur les paramètres du régime de retraites, deux ans après une dernière réforme mal acceptée en France. L’idée est de faire émerger en trois mois des solutions d’amélioration partagées, tout en garantissant le retour à l’équilibre budgétaire du système d’ici 2030. « Non », a répondu sans détour le Premier ministre lors d’un entretien sur France Inter, au sujet de la possibilité de revenir à un âge légal de départ à la retraite à 62 ans, une demande actuellement formulée par plusieurs organisations syndicales.

« Je ne crois pas que la question paramétrique, comme on dit, c’est-à-dire la question de dire voilà l’âge pour tout le monde, soit la seule piste », a poursuivi le chef du gouvernement. La prise de position sur le sujet central de l’âge a braqué plusieurs centrales. « Scandaleux », a jugé le négociateur de la CGT. En totale opposition à la réforme de 2023, le syndicat menace de quitter la table des négociations, et de rejoindre FO, qui s’était retirée dès le premier jour après la demande de Matignon d’assurer un retour à l’équilibre dès 2030. La CFDT…

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Auteur: Guillaume Jacquot