Avec ou sans Front populaire, l'avenir ce ne sont pas les élections

Macron adore dissoudre : le CCIF, Palestine Vaincra, les soulèvements de la terre, … et maintenant l’Assemblée nationale. Il est difficile d’analyser la tactique de Macron. Espère-t-il pouvoir garder une majorité relative à l’assemblée par le montage de fronts républicains locaux ? Se rêve-t-il en homme providentiel contre l’extrême droite, quitte à utiliser tous les pouvoirs spéciaux si le RN gagnait les élections législatives ? Une chose certaine, Macron, comme d’autres avant lui, a facilité la montée du RN par sa politique antisociale, répressive et nationaliste. A l’image d’autres pays, la bourgeoisie française préfère un régime autoritaire teinté de démocratie pour éviter toute révolte sociale, quitte à mettre l’extrême droite au pouvoir.


En réaction, des partis dits de gauche et certaines organisations syndicales appellent à un « front populaire » électoral. Oublié le serment de 2016 lors de Nuit Debout « je ne voterai plus PS », oublié la politique de Hollande-Valls qui amena une accentuation de la répression, de mesures antisociales comme la loi Travail, la chasse aux migrants, … Oublié la Gauche Plurielle PSPC-écolos qui accentua le dégoût de cette gauche dans les milieux populaires. On nous propose de tout oublier et de tout recommencer.
Bien sûr, la victoire du RN ne serait pas anodine, cela risquerait d’accentuer la politique raciste et la chasse aux pauvres. Mais le RN n’est pas un parti fasciste au sens où les partis de Hitler ou Mussolini l’étaient. C’est un parti de droite radicale installé dans le jeu politicien actuel, et les grands capitalistes en sont parfaitement conscients et en font donc sa promotion (Bolloré, Arnault, …).

Toutes les organisations qui appellent à s’unir dans les élections contre le RN ont, de près ou de loin, été les actrices des défaites sociales récentes, se contentant d’appeler au mieux à des « journées d’action »…

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