Voici venue l’heure des derniers examens pour les lycéens. Si vous êtes concerné par la situation, il se peut que vous essayiez de vous remettre en tête des informations étudiées il y a longtemps mais que vous avez complètement oubliées, ou que vous n’avez jamais vraiment apprises.
Si le bachotage est loin d’être reconnu pour son efficacité, il faut parfois en passer par là quand on est candidat à un examen. Et il peut être intéressant de se pencher sur ce que la recherche nous dit du fonctionnement des apprentissages pour améliorer nos révisions.
De nombreuses recherches sur les mécanismes de la mémoire montrent que nous oublions très rapidement les informations les premières fois que nous les découvrons, puis que le processus d’oubli se ralentit.
Dans la pratique, cela signifie que des plannings d’études resserrés se traduisent par une quantité importante d’oublis.
Il est préférable d’étaler l’apprentissage d’un sujet particulier de manière plus progressive et sur une période plus longue. C’est ce qu’on appelle l’effet d’espacement, qui permet de mieux assimiler les compétences et les connaissances, et à plus long terme.
Des recherches ont montré que nous nous souvenons mieux des informations lorsque nous laissons s’écouler un certain temps entre le moment où nous étudions une chose et celui où nous la revoyons. Cela fonctionne même sur de courtes périodes : un délai de quelques secondes lorsqu’on essaie d’apprendre un petit élément d’information, tel qu’une paire de mots, par exemple. Et cela fonctionne également lorsque le délai entre les sessions d’étude est beaucoup plus long.
En classe, espacer les séances d’apprentissage équivaut à réviser les leçons et faire des exercices pratiques le jour suivant, ou à retarder les devoirs de quelques semaines plutôt que de les revoir dès que possible. En règle générale, les psychologues suggèrent que le meilleur…
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Auteur: Jonathan Firth, Senior Teaching Fellow in Education, University of Strathclyde