Baisse l'capot, on voit l'moteur !

Pourquoi, me demande Candide, l’émotion est-elle si grande quand un soldat meurt au Mali, un déséquilibré poignarde un passant, un mari bat sa femme, une rivière déborde, une forêt brûle, et si peu quand un ouvrier meurt au travail ?

Ma réponse, lacunaire, est que l’information sur les accidents du travail doit rester dans un cercle restreint (familial, local) hors duquel elle dessert la société.

De plus, elle est intrinsèquement obscène : personne ne veut des nouvelles des malheurs des smicards, des puent-la-sueur, des sans-dents et des pleins-de-cambouis. « Dans les magasins de lingeries, on ne voit pas des calendriers avec des photos de garages » (Jean-Claude Van Damme).

Théophraste R. Lecteur de Gala dans les salles d’attente.

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Auteur: Le grand soir