Rappelons-nous que le premier projet de barrage à Sivens concentrait tout ce qu’il y avait de pire dans le monde d’avant :
- un chantier couvert par la gendarmerie et qui s’est soldé par la mort d’un jeune homme tué par une grenade militaire
- un projet voté par le département malgré des conflits d’intérêts patents, en méconnaissance de cause et sans débat démocratique
- un projet qui a détruit une zone humide d’importance, porté atteinte à près de 100 espèces animales protégées, abattu des centaines d’arbres
- un projet faisant fi du changement climatique qui impose de réduire les retenues d’eau et la culture de certaines plantes comme le maïs
- un projet financé avec de l’argent public au bénéfice de quelques agriculteurs asservis par les grands groupes de l’agro-industrie
- un projet au profit d’une agriculture désormais à proscrire : productiviste, chimiste, destinée aux circuits longs et ne visant qu’à l’optimisation des profits d’entreprises de la chimie, des transports,
- des BTP, des semenciers sélectionnant des plantes non reproductibles et de leurs actionnaires.
Sivens 2 s’annonce du même acabit. Ainsi la mairesse de Lisle sur Tarn, dans un entretien donné sur R d’autan le 20 février 2020 affirme qu’ « il a été acté la réalisation d’un ouvrage sur le Tescou amont ». Ce qui signifie un barrage à Sivens.
Les territoires où nous vivons sont nos biens communs ! Mettons-les sous notre sauvegarde, refusons ce désastre annoncé, mobilisons-nous :
- pour qu’il soit tenu compte d’un changement climatique avéré ;
- pour qu’aucune décision pesant sur un bien commun ne puisse être mise en œuvre sans avis et accord des populations concernées ;
- pour préserver l’eau destinée à la consommation humaine ;
- pour sauver la zone humide capable de :
- stocker du carbone,
- accumuler des…
Auteur : IAATA
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